La propriété

Un doMaine d’exception

Château Dauzac, Grand Cru Classé de Margaux en 1855, a le privilège d’avoir un vignoble d’un seul tenant de 49 hectares : 45 hectares en appellation Margaux et 4 hectares en appellation Haut-Médoc.

Situé à proximité de l’estuaire de la Gironde, dont l’influence sur l’écosystème du vignoble est capitale, le domaine est protégé des vents océaniques et par sa situation privilégiée au cœur d’un ensemble de 120 hectares de près et forêts.

Un Directeur Général à forte ambition

‘Notre volonté est de faire toujours croître la qualité de nos vins et de continuer à faire rayonner la Marque Dauzac sur l’ensemble des grands marchés.’

Laurent Fortin, Directeur Général du Château Dauzac

Laurent Fortin, Directeur Général du Château Dauzac

L’interview de M. Laurent Fortin

Pourriez-vous vous présenter ?

Passionné d’ampélographie, de viticultures, de vins, de marketing et d’innovation ; j’ai effectué une grande partie de ma carrière en expatriation, notamment sur les continents Asiatique et Américain. Je m’occupe de Château Dauzac depuis début 2013.

Parlez-nous de votre ambition d’innover ?

L’innovation est la seule façon de faire progresser une entreprise, elle fait partie de l’ADN de Château Dauzac. Nous ne sommes jamais à court d’initiatives audacieuses ces dernières années. En 2021, nous dévoilons notre premier millésime d’une cuvée 100% cabernet-sauvignon, issue d’une parcelle de vignes non greffées et élevée en dolia.
Aujourd’hui, le Château Dauzac est plus que jamais engagé à innover en faveur de la biodiversité avec notre projet de la Cuvée Neutre en Carbone qui tend vers la décarbonisation sur l’ensemble de la propriété.

Pour ce faire, un bilan carbone sur les différentes cuvées en appellation Margaux est en cours avec la société Climate Partner, afin d’identifier les pistes d’amélioration. Pour ce projet, le Château Dauzac travaille avec des partenaires ayant les mêmes engagements environnementaux, à chaque étape de la production, du travail du sol jusqu’à la mise en bouteille de la cuvée. Pour le travail du sol, nous nous sommes entourés de notre premier partenaire, Bioboon Agrology, qui nous accompagne avec des intrants issus à 100% de matières premières naturelles qui stimulent l’immunité naturelle de la plante et améliorent la vie biologique des sols.
Notre ambition de s’arrête pas là et nous allons continuer à innover et progresser parmi les meilleurs Grands Crus Classés en 1855. Nous réfléchissons actuellement à l’utilisation de l’IA dans nos travaux commerciaux et marketing.

Pouvez-vous nous parler de la biodiversité à Château Dauzac?

La biodiversité ne peut se concevoir sans la cohabitation encouragée d’espèces animales. Des moutons paissent dans notre parc de cent vingt hectares. C’est également une quinzaine de ruches qui jouxtent le bâtiment principal et qui produisent le second nectar de Château Dauzac.

Quelle est votre vision pour le futur de Dauzac ?

Notre volonté est de faire toujours croître la qualité de nos vins et de continuer à faire rayonner la marque Dauzac sur l’ensemble des grands marchés.

Enfin, quels sont les grands défis à venir ?

Les défis auxquels nous faisons et continuerons à faire face sont nombreux ; les changements climatiques dont nous sommes témoins vont s’accélérer il nous faudra être innovant pour y faire face ; un sujet autre important est la transmission et la continuité dans nos métiers de la vigne et du vin dans lesquels nous devons attirer et former de nouveaux talents. Nos métiers évoluent et demandent plus de technicité et plus de spécialisation. Le marketing et la commercialisation de nos vins sont plus complexes qu’auparavant le virage du digital et de l’IA doivent s’accélérer.

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Une histoire de faMille

1190

Le plus ancien propriétaire connu dans ce secteur de Margaux est Pétrus d’Auzac. Il reçoit ces terrains de Richard 1er « Cœur de Lion », roi d’Angleterre, comte de Poitiers, duc d’Aquitaine, comte du Maine et comte d’Anjou.

1545

Les moines bénédictins de l’abbaye Sainte-Croix de Bordeaux ont les premiers qualifiés dès 1545 dans leurs actes, le domaine de Dauzac de « Bourdieu », un terme qui désignait à l’époque une maison de campagne avec une exploitation viticole. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, les propriétaires de Dauzac, devenu un élégant Château, sont des négociants ou des membres éminents du Parlement de Bordeaux.

1685

Le négociant bordelais Pierre Drouillard, trésorier de France, fait de Château Dauzac une des plus belles exploitations viticoles du Médoc.

1700

Son petit-fils, Jean-Baptiste Lynch, maire de Bordeaux par la grâce de l’Empereur Napoléon puis Pair de France sous Louis XVIII lui fera traverser les régimes, toujours à la première place.

1855

Pendant deux décennies, les Wiebroock installent définitivement Château Dauzac dans l’aristocratie des vins du Médoc et obtiennent sa reconnaissance dans le classement de l’année.

1884

Alexis Millardet met au point avec l’aide d’Ernest David, régisseur de la propriété, la bouillie bordelaise (mélange de sulfate de cuivre et de lait de chaux) qui a permis de sauver le vignoble bordelais du mildiou et par de-là la viticulture mondiale.

1924

Les Johnston, famille puissante également propriétaire de Ducru-Baucaillou, interviennent et lui donnent sa première étiquette jaune.

1939

Monsieur Bernat, le propriétaire des Glacières Bernat, rachète Château Dauzac. Afin de réguler la température des cuves, il a l’idée de mettre des pains de glace dans celles-ci durant la fermentation, réalisant ainsi les premiers pas de la thermorégulation qui sera utilisée dès 1940.

1989

Après le passage des Miailhe et des Chatellier, la MAIF (Mutuelle Assurance des Instituteurs de France) reprend le Château.

2004

Construction d’un nouveau chai gravitaire.

2013

En mars 2013, Laurent Fortin nommé au poste de Directeur Général change le modèle économique et retourne sur la Place de Bordeaux avec la vision de faire progresser ce Cru d’exception.

2014

Laurent Fortin et son Directeur Technique, Philippe Roux, ont le pressentiment qu’une meilleure appréhension des raisins en fermentation est possible. Aidés par la tonnellerie Seguin Moreau, les premières cuves bois à double douelles transparentes voient le jour.

2016

Acquisition du savoir-faire de sélection et de multiplication des levures indigènes du vignoble de Château Dauzac, utilisées pour la fermentation.

2017

Château Dauzac replante sur une parcelle des plus grands terroirs de l’appellation Margaux des vignes franc de pied (sans porte greffe) de cabernet-sauvignon issues de sélections massales des meilleures vignes du château, avec pour objectif de retrouver le goût original de ce cépage emblématique du Médoc. Château Dauzac continue d’innover en produisant un Vin Vegan (le D de Dauzac) en utilisant de protéines végétales en remplacement du blanc d’œuf lors de la phase de collage.

2019

La Famille Roulleau fait l’acquisition de Château Dauzac, qui redevient une propriété familiale.

Continuer la découverte du Château Dauzac :

@chateaudauzac